vendredi 20 avril 2018

Émission envoyé spécial de France 2, SNCF : la fin d'un monde

C'est un reportage de 22 minutes sur les cheminots de Laroche-Migennes. L'attachement ou le détachement à l'entreprise est assez représentatif selon les générations. La différence des conditions d'embauche depuis 2009 des plus jeunes ou moins jeunes est une des conditions au détachement à cette entreprise.

Je souhaite éclaircir les propos tenus par le CUP - Chef d’Unité Production sur les préavis de grèves. Un préavis de grève ne signifie pas qu’il y aura une grève. Un préavis de grève oblige le ou les syndicats et les dirigeants à se retrouver autour d’une table pour discuter du ou des problèmes. La plupart du temps, le préavis de grève est émis parce que la direction refuse la discussion. Après la concertation, le préavis de grève est levé par le ou les syndicats. Cette méthode révèle d’un grand malaise dans les rapports des dirigeants avec les agents.

Donc, je le répète, un préavis de grève n’est pas une grève.

Beaucoup de conducteurs ont l'habitude de dire que le gouvernement et M. Pepy ont mis en route la fabrique de "cons" ou "idiots". C'est certainement l'effet boomerang que les dirigeants n'ont pas prévu et qui va poser des problèmes à nos têtes pensantes pour les années futures. Il sera très compliqué de motiver du personnel totalement réfractaire à l'éclatement du ferroviaire et à sa transformation régressive.

Dans la famille de David, de l’arrière-grand-père au petit dernier, ils sont tous cheminots. À l’heure de la grève et des réformes à venir, tous parlent avec lucidité et émotion de leur vie consacrée au rail.


Bon visionnage.