(Article modifié le 04.04.2018)
Je pourrais un à un démontrer toutes les absurdités qui circulent sur internet ou les réseaux sociaux, mais cet article pourrait être considéré comme partisan.
Je pourrais un à un démontrer toutes les absurdités qui circulent sur internet ou les réseaux sociaux, mais cet article pourrait être considéré comme partisan.
Donc, je vous invite à lire l'article du journal le monde, journal de gauche connu pour être ami de la SNCF !
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| Source : lemonde.fr |
Ce décodage démonte les âneries qui circulent sur internet et les réseaux sociaux sur les avantages, pardon, les privilèges des agents SNCF. La direction de la SNCF avait émis un article du même genre, mais malheureusement, il n'est plus à jour, donc je ne préfère pas vous le communiquer.
Je vous invite à lire mon article sur les retraites pour plus de précision sur le sujet et sur les congés payés.
Article du journal le monde rubrique les décodeurs : [ Lire en ligne ]
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La colère est bien présente chez les roulants et certainement dans les autres services de la SNCF. J'écris "certainement" puisque notre profession de roulant est rarement en contact avec les autres services. Les déplacements, les horaires et les sites des autres services sont compliqués d'accès (blocage du pass).
Il faut comprendre que nous nous prenons réformes sur réformes depuis plusieurs années, un ras-le-bol est bien présent surtout que nous sommes perçus comme des incompétents, fainéants et privilégiés avec l'aide des puissants médias et chroniqueurs. Récemment, j'ai eu plusieurs discussions avec des collègues et il en ressort une idée commune :
"Ils veulent casser le ferroviaire français, qu'il le casse, j'en ai ras-le-bol d'essayer de faire comprendre que c'est le client qui sera le plus perdant dans les réformes à venir. Comme il y a une pénurie de roulants, nous ne serons pas les plus touchés. Étrangement, on ne propose pas de départs anticipés aux roulants... Par contre, qu'ils ne touchent pas à ma retraite lors de la réforme 2019 parce que là j'explose..."
Bien entendu, ce n'est certainement pas représentatif puisque c'est un petit échantillon, mais ce sont des pensées et propos nouveaux.
Le 07 mars 2018, le président du groupe SNCF, Guillaume Pepy s'est réveillé et dénonce le cheminot bashing. Il est temps de sortir de sa réserve, sent-il une montée de la colère ?
Résumé de l'interview d’Europe 1 du 07 mars 2018 :
Le patron de la SNCF, invité d'Europe 1, a voulu tordre le cou aux préjugés sur le statut des cheminots, au cœur de la réforme annoncée par le gouvernement.
En cause notamment : la fin annoncée des embauches au statut des cheminots, largement présenté comme un statut de "privilégiés". "Je voudrais pousser un coup de gueule. En ce moment on est vraiment dans une période de 'SNCF bashing' et de 'cheminot bashing', et j'en ai assez ! Je trouve que c'est nul et inutilement méchant", a réagi mercredi matin sur Europe 1, Guillaume Pepy, le président de la SNCF.
Pas de privilèges... "Non, il n'y a pas de prime de charbon, non il n'y a pas 28 jours de RTT. En revanche, il y a de l'engagement, de la compétence et des efforts", martèle-t-il.
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Pour conclure, si le statut des cheminots est un problème, pourquoi le Contrat à Durée Indéterminée ne serait pas un problème puisque c'est une forme de statut vis-à-vis des CDD ou intérimaires ?On voit bien que l'objectif à moyen terme, toutes catégories professionnelles confondues, est de tirer les acquis sociaux des employés ou salariés vers le bas. Personnellement, j'appelle cela du dumping social...
Bonne lecture.
